Pédales automatiques DMR V-Twin

Engagement : Le mécanisme flottant facilite la localisation et l'engagement rapide par rapport à un dispositif fixe. L'engagement est un peu plus facile avec les cales DMR qu'avec les Shimano. Dégagement : La tension est ajustable. Réglages et flottement : Le réglage de tension est peu gênant et plombe le poids des pédales. Elle propose plusieurs options de réglages de cale de hauteur sur cage et picots mais c'est en version la plus basique qu'elle semble fonctionner le mieux. Fonctionnement dans la boue : Stabilité non clipsé : Poids : Ce sont les plus lourdes du test. Robustesse : Après plusieurs mois d'utilisation, les roulements ont pris du jeu. Le ressort est moins vif. Elles demandent un nettoyage et regraissage régulier. Entretien : L'entretien peut devenir problématique. Face au jeu dans les roulements, leur remplacement s'imposera. Verdict : La première paire de pédales automatiques DMR utilise un mécanisme flottant ce qui est plutôt rare sur une construction type SPD. La plateforme s'adapte en hauteur aux chaussures mais il semblerait que la version sortie de boite avec une cale avant et arrière, voire avec picot avant délivre le meilleur fonctionnement. La durabilité peut être un problème.

Engagement : Le fonctionnement général est extrêmement similaire aux Shimano (DX M647) donc l'acclimatation est rapide. Dégagement : Il est possible d'installer 7 picots d'accroche mais cela peut rendre plus difficile la sortie. A tester et valider personnellement ce qui convient. Réglages et flottement : La plage de réglage est plus grande que chez Shimano mais elles serrent moins que chez HT. Je les roule au tiers de la plage de réglage et c'est suffisant. La hauteur de la plateforme ajustable en jouant sur des fines cales acier à insérer sous les pare-chocs Nylon. Cela permet d'augmenter la zone de soutien et de s'adapter sous différentes chaussures ou préférences des pilotes. J'ai retiré la cale de hauteur car je n'avais pas besoin de hauteur supplémentaire avec mes chaussures Shimano AM-51. C'est assez fastidieux puisqu'il faut extraire et réinstaller 28 vis Torx. Avec 5° de flottement, je n'ai pas pu faire la différence avec les 4° autorisés par les cales Shimano (compatibles). Fonctionnement dans la boue : Les quelques fois où j'ai eu un soucis de bourrage, quelques bons coups contre la plateforme ont suffit pour nettoyer la boue sous la chaussure et repartir. Stabilité non clipsé : La plateforme généreuse. Cela ne la rend pas plus simple à trouver, comparé à ma précédente pédale auto Shimano XT car j'y étais habitué. Au pire, c'est un gain de confort pour rouler avec une chaussure sans cale avec semelle un peu souple Poids Robustesse : Après six mois d'utilisation, la DMR V-Twin présente quelques marques normales d'usure sur le corps aluminium. Elles tournent toujours avec souplesse. Elles ont juste un peu de jeu mais qui ne se sent pas sur les chemins. Il reste encore plein de graisse sur l'axe et aucun point de rouille n'est visible. C'est un fait impressionnant considérant le nombre de profondes flaques d'eau et de sessions sous la pluie qu'elles ont essuyé. RAS sur les roulements. Ils seront faciles à remplacer. Entretien : Verdict : Au final, les DMR V-Twin sont un choix sérieux pour celui qui cherche une pédale avec une large plateforme sous le pied. Elles ne sont pas légères, elles ne sont pas économiques, mais elles sont d'avantage personnalisables que leurs alternatives sur le marché. Peut-être que le choix des couleurs en décidera certains à franchir le pas.

Engagement : Avec ou sans picot, elle fait parti des pédales les plus faciles à clipser du test. Le corps ne gène pas. Les picots de traction non plus. Ils sont plus larges et moins acérés que les autres testés. Le mécanisme est basé sur un SPD mais sans la sensation de chargement et blocage d'origine chez SPD. Dégagement : Le dégagement est rapide, souple et cohérent. Il requière moins d'effort que sur une Saint M820. Réglages et flottement : L'ajustement est basé sur un SPD avec 15 clics. Il fonctionne bien. Seule la HT T1 est mieux notée car elle atteint une tension plus forte que la concurrence. Modèle proposant un jeu de cales pour position ajustable, DMR permet de se construire une pédale suivant ses souhaits. Elles s'appairent bien avec les chaussures Giro Chamber II ou Giro attack the downhills. Fonctionnement dans la boue : La DMR V-Twin reçoit la plus basse note du test en fonctionnement dans la boue. Stabilité non clipsé : Le grip reste dans la moyenne, avantagé par la stabilité de la plateforme et désavantagé par les picots qui ont moins de mordants que les HT et Shimano. Poids : 610 g, une des plus lourdes jamais testées, donc orienté gravity Robustesse : Entretien : Pas de clé plate de 15 mm, il faudra y aller à la clé allen 6 mm. Verdict : Les DMR V-Twin sont l'opportunité pour ajuster au plus fin le ressenti de la pédale. Ce sont des pédales qui inspirent confiance. Elles ont toute leur place sur un vélo de descente ou un enduro mais elles seront trop lourdes pour les vélos plus petits où le poids est un critère. La pédale est stable et ajustable, mais il existe de meilleurs rapport qualité prix compte tenu de ses inconvénients. Pour à peine moins cher il y a les Shimano Saint M820.