SDG Radar

Comparé à une Bel Air 2.0, la plateforme Flat Forward est évidée en plusieurs emplacements. De même un canal sillone le centre pour réduire la pression du périnée. L'arrière est retaillé pour augmenter le dégagement au niveau du pneu arrière. Le poids est réduit au niveau des rails avec le Ti-alloy et la mousse légère EVA. Pour la durée de vie, SDG mise sur le cuir et deux empiècements latéraux en kevlar. Les dimensions ressenties sont proches d'une Bel Air 2.0. Elle est beaucoup plus uniforme. Pour être bien dessus j'ai du incliner l'avant. Malgré le canal central, la Radar faisait se sentir droit et perché. Le dessus parait convexe et n'apporte pas le ressenti assis dans un fauteuil comme avec la Bel Air 2.0, mais son poids léger et son profil plat appel à rouler vite.

La largeur 138 mm est contenue. Le canal central est peu profond ce qui réduit son efficacité. Les ischions étaient pas assez soutenus. La pression retirée du périnée n'était pas suffisante. La forme convexe avec arrête liée au canal de décompression a provoqué des points de pression et échauffements vers le périnée, puis engourdissement des organes génitaux. Cela s'est produit sur toutes les montées, à la fois raides et modérées, et sur des sections plates de sentier. L'avant n'est pas trop large. La forme traditionnelle plutôt étroite avec bordures douces a rendu facile le contrôle du vélo à la descente. C'est donc un modèle solide et confortable en descente. Si tu passes beaucoup de temps à pédaler assis, il faudra chercher ailleurs.

La spécificité de la SDG Radar est dans l'arrondi de l'arrière qui vient limiter le bisouillage de pneu en fond de course. Autrement c'est un mix de selle DH et trail avec un revêtement confortable. Le rail est positionné plus en arrière pour améliorer la rigidité et la stabilité. Après plusieurs mois d'utilisation elle reste comme au premier jour. Après avoir rouler des selles de WTB, Ergon, Deity, Fizik et autres modèles de SDG, la Radar se classe parmi les meilleures.